Continuons les explications simples et à la portée de tous concernant l’ostéopathie. Qu’est-ce que cherche réellement l’ostéopathe lorsque ses mains parcourent mon corps ? Pourquoi parle-t-il toujours de mobilité ?

 

Partie 3 : La mobilité et les tests ostéopathiques

Nous l’avons vu dans le précédent article, pour l’ostéopathie, un état de santé harmonieux et sans douleur se traduit par une bonne mobilité et une bonne motilité de tous les tissus du corps.

  • La mobilité et la motilité

Ostéopathie

La mobilité désigne la capacité de chaque articulation à se mouvoir dans les trois plans de l’espace (haut/bas, gauche/droite, avant/arrière) et selon trois axes (rotations). Toute restriction dans cette mobilité déclenche une douleur.

C’est ce que l’on entend lorsque l’ostéopathe parle d’une « vertèbre bloquée ». Elle n’est pas libre dans ses mouvements. Il est alors nécessaire de redonner une bonne dynamique à la vertèbre. Ainsi, l’ostéopathie lui permet de se mobiliser dans tous ses plans et axes, dans le but de débarrasser le patient de la douleur. Cela est vrai pour chaque articulation du corps.

OstéopathieLa motilité désigne la capacité à bouger librement mais s’applique à tous les tissus du corps : os, muscles, ligaments, organes, nerfs, tendons, fascias. Comme pour la mobilité, une restriction dans la motilité d’un tissu entraîne une manifestation sur le corps. Par exemple, un ligament en restriction de motilité gêne l’articulation qu’il protège et limite ses mouvements.

L’ostéopathe s’assure donc de la bonne mobilité de tous les tissus du corps. Pour cela, il possède des tests, spécifiques à chaque tissu, pour savoir s’il est libre de ses mouvements.

Cependant, tester/vérifier tous les tissus du corps en une séance est une tâche impossible. Imaginez-vous devoir tester les 360 articulations, les 550 muscles, les innombrables ligaments et tous les tissus qui composent le corps humain en un peu moins d’une heure. C’est tout bonnement impossible. C’est pourquoi le praticien possède des techniques lui permettant de trier et choisir quelles zones il est judicieux d’aller tester.

Ostéopathie

 

  • Les tests ostéopathiques

Ostéopathie

Il est nécessaire de faire un tri dans tous les tissus du corps pour trouver lesquels sont pertinents à tester. La première technique de tri n’est pas spécifique à l’ostéopathie puisqu’il s’agit de l’anamnèse. Un mot bien complexe pour désigner l’échange avec le patient en début de séance, qui sert à mieux cerner la raison de sa venue.

Puis vient l’observation. L’ostéopathe va observer votre posture, votre façon de vous tenir, les endroits où le poids du corps fait pression sur les articulations, s’il y a des asymétries importantes dans votre structure, des manifestations dermiques sur certaines zones de la peau, etc… Tout ceci aiguille l’intérêt du praticien pour certaines zones du corps.

Ensuite, vient le tour de la palpation. Ici, il cherche des muscles tendus, des ligaments douloureux, des organes sensibles, des points de tension importants dans le but d’encore limiter le nombre de tissus à aller tester. Mais surtout, bien sûr, pour s’intéresser à ceux qui sont la cause de la douleur du patient.

Enfin, les tests spécifiques des tissus retenus sont effectués. Ils permettent, également grâce à toutes les étapes précédentes, d’établir un schéma lésionnel, autrement dit, de comprendre pourquoi vous avez mal.

Voilà comment les ostéopathes ciblent les zones du corps à aller tester. Une fois que les tissus dont la mobilité est entravée sont trouvés, il va falloir les corriger. Nous verrons dans la prochaine partie, à l’aide de quelles techniques l’ostéopathe y parvient.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *